J’ai voté en faveur de ce rapport sur la révision du mécanisme de suspension des visas. Actuellement, les ressortissants de 61 pays tiers bénéficient d’une exemption de visa pour de courts séjours dans l’espace Schengen (jusqu’à 90 jours sur 180). La Commission européenne peut suspendre cette exemption, temporairement puis définitivement, sur proposition d’un État membre ou de sa propre initiative. Jusqu’ici, cette possibilité n’a été utilisée qu’une seule fois, contre le Vanuatu en 2024. Cet accord de trilogue renforce et élargit les motifs de suspension. Il couvre désormais l’augmentation marquée des séjours irréguliers, des demandes d’asile infondées ou des infractions graves, le non-alignement d’un pays tiers avec la politique de visas de l’UE, la mise en place de programmes de citoyenneté par investissement, les menaces hybrides ou les failles documentaires, ainsi que la détérioration des relations extérieures, notamment en cas de violations graves des droits humains.