Explications de vote écrites

Je me suis abstenue sur cette résolution relative aux rapports annuels 2023 et 2024 sur le Kosovo. Le texte saluait les progrès effectués par le Kosovo sur le chemin de l’adhésion à l’UE. Il soulignait également les domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires, tels que la démocratie et l’état de droit. Fidèle à mon engagement de ne pas accepter de nouvel élargissement de l’Union dans les circonstances actuelles marquées par de nombreuses crises (migratoire, économique, agricole, énergétique, etc.), je ne pouvais soutenir le texte.

Je me suis abstenue sur cette résolution relative aux rapports annuels 2023 et 2024 sur la Serbie. Le texte saluait les progrès effectués par la Serbie sur le chemin de l’adhésion à l’UE. Sur un total de 35 chapitres de négociation, 22 chapitres sont désormais ouverts à la négociation, dont deux ont déjà été clôturés à titre provisoire. Il soulignait également les domaines dans lesquels des améliorations sont nécessaires, tels que l’indépendance de la justice ou la lutte contre la corruption. Fidèle à mon engagement de ne pas accepter de nouvel élargissement de l’Union dans les circonstances actuelles marquées par de nombreuses crises (migratoire, économique, agricole, énergétique, etc.), je ne pouvais soutenir le texte.

J’ai voté contre cette résolution relative aux rapports annuels 2023 et 2024 sur la Turquie. Si le texte était, à juste titre, critique sur l’attitude de la Turquie dans sa relation avec l’UE et certains de ses États membres, il n’allait pas assez loin. En effet, plutôt que d’affirmer clairement la nécessité de mettre un terme définitif aux négociations d’adhésion, il reconnaissait la perspective européenne de la Turquie. J’ai pour ma part soutenu des amendements demandant la fin immédiate des négociations et du versement de fonds européens à cet État tiers, dans un contexte où, en 24 ans, la Turquie a déjà touché plus de 30 milliards EUR de fonds de l’Union.

J’ai voté en faveur de cette résolution relative à une stratégie européenne de résilience pour l’eau. Le texte rappelle que l’eau est une ressource rare et limitée, et que, si 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau, l’eau douce disponible et utilisable ne représente que 0,5 % de l’eau sur la planète. Par ailleurs, les Alpes fournissent 40% de l’eau douce européenne. La résolution émet une série de recommandations pour mieux préserver la ressource en eau. J’ai voté en faveur d’amendements qui rappellent le rôle essentiel des agriculteurs dans la préservation des sols, mais aussi l’action majeure jouée par les barrages et les digues pour atténuer les risques d’inondation.

Je me suis abstenue sur cette résolution pour un budget à long terme rénové pour l’Union dans un monde en mutation. Le texte présentait des dispositions intéressantes, notamment pour renforcer l’investissement en tenant compte des préconisations du rapport Draghi pour combler le déficit de compétitivité dont souffre l’UE. Il comportait toutefois des passages inacceptables, tels qu’un appel à accroître une nouvelle fois le budget de l’Union, ce qui impliquerait d’augmenter le poids des contributions des États membres ou de créer de nouvelles taxes pour les citoyens européens. J’ai soutenu des amendements exigeant davantage de transparence financière de la part des ONG, soutenant la filière nucléaire, ou encore en faveur de la mise en place de barrières physiques aux frontières extérieures de l’Union pour mieux lutter contre l’immigration illégale.

J’ai voté en faveur de la décharge budgétaire 2023 pour les entreprises communes et en faveur de la résolution qui accompagne cette décision. Le texte souligne l’apport important des entreprises communes au progrès de la recherche, de l’innovation et du développement technologique dans différents secteurs, dont l’aviation, le transport ferroviaire et la gestion du trafic aérien, qui sont indispensables à la réalisation des objectifs stratégiques de l’Union dans les domaines de la durabilité, de la transformation numérique et de la compétitivité. Il octroie la décharge à l’ensemble des entreprises communes.