Explications de vote écrites

Je me suis abstenue sur ce rapport relatif à la suspension de certaines parties du règlement (UE) 2015/478 en ce qui concerne les importations de produits ukrainiens dans l’Union européenne. En effet, si la prolongation pour 3 ans de l’exonération de droits de douane sur certains produits ukrainiens importés dans l’UE est de nature à soutenir l’Ukraine face à la guerre d’agression menée par la Russie, elle pourrait avoir des répercussions sur nos agriculteurs. Je ne l’ai donc pas soutenue.

J’ai voté en faveur de ce rapport sur le filtrage des investissements étrangers dans l’Union. Le texte ajoute des secteurs dans le champ du filtrage, qui existe depuis 2020 : médias, matières premières critiques et infrastructures de transports. Ces secteurs feront l’objet d’un filtrage obligatoire par les États membres. L’objectif est de renforcer l’arsenal de mesures de défense commerciale dont disposent l’UE et les États membres face aux actions de déstabilisation ou d’ingérence économique menées par des puissances tierces.

J’ai voté en faveur de ce rapport sur le rôle du stockage de gaz dans la sécurité de l’approvisionnement en gaz avant la saison hivernale. Le texte vise à favoriser le remplissage au meilleur coût des réserves européennes de gaz pour l’hiver 2025-2026. J’ai soutenu un amendement en faveur de la dissociation des prix de l’électricité et du gaz.

J’ai voté en faveur de ce rapport sur le statut de protection du loup. Dans un contexte où la population de loups, espèce menacée, a doublé en l’espace de 10 ans, ce qui cause de nombreux préjudices aux éleveurs (les loups tuent 65 000 têtes de bétail chaque année), le texte déclasse l’espèce d’«espèce strictement protégée» à «espèce protégée», ce qui permettra de mieux réguler sa population.

J’ai voté en faveur de ce rapport relatif aux normes de performance en matière d'émissions de CO2 pour les voitures particulières neuves et pour les véhicules utilitaires légers neufs pour les années 2025 à 2027. Le texte permet de moduler dans le temps les exigences appliquées aux constructeurs automobiles dans le domaine des émissions de CO2, ce qui leur permettra d’éviter de payer des amendes dès 2025. Il s’agit de concilier l’exigence de protection de l’environnement avec celle de préserver la compétitivité de notre filière automobile et les emplois qu’elle représente, dans un contexte de forte concurrence mondiale.

J’ai voté en faveur de cette résolution relative au 9e rapport sur la cohésion économique et sociale. Le texte rappelle le rôle majeur de la politique de cohésion pour relever les défis démographiques, économiques, de transition, des zones rurales et de la numérisation. Il plaide pour la réduction des normes bureaucratiques qui nuisent à l’efficacité de cette politique et pour une meilleure prise en compte des conclusions du rapport Draghi.