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Explications de vote écrites

Effets des parcs éoliens en mer et des autres systèmes d'énergie renouvelable sur le secteur de la pêche (A9-0184/2021)

06-07-2021

J’ai voté en faveur de ce texte sur les effets des parcs éoliens en mer et des autres systèmes d’énergie renouvelable sur le secteur de la pêche. D’après la Commission, d’ici 2050, 30 % de la demande d’électricité devrait être couverte par l’énergie éolienne en mer qui constitue par ailleurs un moyen de parvenir aux objectifs énoncés par le Pacte vert. Ce rapport d’initiative appelle à éviter l’impact négatif à long terme causé par les éoliennes en mer sur certains écosystèmes, les stocks de poissons et la biodiversité, et par conséquent sur la pêche dans son ensemble. Il suggère donc de réaliser de solides études d’impact et préconise de recourir aux éoliennes flottantes, qui peuvent être installées en zones d’eaux profondes, ce qui leur permet d’être plus éloignées de la côte, d’avoir une plus faible incidence visuelle et de limiter le risque de chevauchement géographique avec les secteurs de pêche.

Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (A9-0219/2021)

06-07-2021

J’ai voté en faveur de ce texte relatif au Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). Cet accord de trilogue établit que le MIE, principal instrument de financement de la politique des transports avec les fonds régionaux sera doté pour la période 2021-2027 d’une enveloppe globale de 33,7 milliards d’euros dont 25,8 milliards d’euros pour les transports, 5,84 milliards d’euros pour l’énergie et 2,06 milliards d’euros pour le numérique. 60% du budget du MIE devront être consacrés à des projets concourant aux objectifs climatiques fixés par l’Union Européenne.

Loi européenne sur le climat (A9-0162/2020)

24-06-2021

J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à la loi européenne sur le climat. Cet accord de trilogue fixe pour l’UE un objectif de neutralité climatique pour 2050, couplé à un objectif intermédiaire de réduction de 55% des émissions de CO2 pour 2030.

Entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (A9-0177/2021)

24-06-2021

J’ai voté en faveur de ce rapport relatif à l’entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance (EuroHPC). EuroHPC sera dotée de 8 milliards d’euros sur 2021-2023, dans un contexte où le volume mondial des données produites progressera de 33 zettaoctets en 2018 à 175 zettaoctets en 2025. Le texte donne les moyens à EuroHPC d’atteindre ses objectifs au service des citoyens, des administrations et des PME de l’Union, par exemple dans le domaine du calcul exaflopique

Contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens (A9-0195/2021)

24-06-2021

J’ai voté en faveur de ce rapport relatif aux contrôles officiels effectués sur les animaux et les produits d’origine animale afin de garantir le respect de l’interdiction de certaines utilisations d’antimicrobiens. Le texte renforce les obligations applicables à ce domaine, en vue de mieux lutter contre le phénomène de résistance aux médicaments antimicrobiens, qui devient un problème de santé publique tant au niveau de l’UE qu’au niveau mondial.

Rapport 2020 sur l’état de droit de la Commission (A9-0199/2021)

24-06-2021

Je me suis abstenue sur cette résolution relative au rapport 2020 sur l’état de droit de la Commission. Le texte contenait des dispositions intéressantes, par exemple la bonne qualité de ce premier rapport produit par la Commission et détaillé pays par pays. Il contenait toutefois des dispositions inacceptables. Il saluait notamment le lancement et demandait l’intensification des procédures lancées contre la Hongrie et la Pologne dans le cadre de l’article 7 du Traité UE, tout en proposant de supprimer la règle de l’unanimité en matière de sanctions. Il affirmait de manière maladroite la primauté de la législation de l'Union sur les normes constitutionnelles et la volonté de renforcer ce principe. Fidèle à ma conception d’une Europe des États qui respecte les souverainetés nationales, je ne pouvais souscrire à cette formulation, qui heurte par ailleurs notre conception française de primauté de la norme constitutionnelle en droit interne, consacrée par l'article 54 de notre Constitution de 1958. Pour ces raisons, je ne pouvais donc soutenir ce texte.