J’ai voté contre cette objection au règlement délégué de la Commission du 9 mars 2022 concernant la taxonomie, laquelle, soutenue par la gauche et les Verts, avait pour objectif de retirer l’énergie nucléaire de la liste européenne des énergies de transition (taxonomie), susceptibles d’obtenir davantage de financements. Je m’y suis résolument opposée, car je considère que l’énergie nucléaire, décarbonnée et disponible à un coût raisonnable, constitue un atout majeur pour atteindre les objectifs de neutralité carbone de l’Union. Cette filière d’excellence et d’avenir, qui représente plus de 200 000 emplois en France, est par ailleurs un puissant facteur de l’indépendance énergétique, dont l’Europe a tant besoin dans le contexte de la guerre en Ukraine et de la flambée des prix des hydrocarbures. Si la filière nucléaire avait été suffisamment soutenue, les Verts ne seraient actuellement pas en train de rouvrir des centrales à charbon fortement émettrices de CO2 en Allemagne… et Emmanuel Macron, qui a organisé le démantèlement de la centrale de Fessenheim, ne serait pas en train de faire la même chose en France…