J’ai voté contre ce rapport intitulé "restauration de la nature". Si je suis évidemment favorable à la protection de l’environnement et à la restauration de la biodiversité, je considère qu'elles doivent s'opérer en préservant la capacité de production de nos agriculteurs. Il est important de noter que notre balance commerciale agro-alimentaire française est devenue déficitaire (sans les vins et spiritueux) depuis 2019. Nous avons donc le devoir de soutenir nos agriculteurs afin qu'ils puissent assurer notre indépendance alimentaire, dans un contexte d'insuffisance de la production alimentaire mondiale, d’inflation des denrées alimentaires et de la crise des céréales ukrainiennes. Le texte présentait un contenu empreint d'idéologie de la décroissance, en interdisant des activités économiques dans de trop nombreux écosystèmes, notamment agricole et forestier. Il n’abordait pas la question du financement de ces mesures additionnelles de restauration de la nature, qui ne doivent pas être financées au détriment des budgets de la PAC et de la PCP, déjà lourdement impactés par l’inflation. J’ai donc rejeté le texte.