Les droits de l'enfant à l'occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant (B9-0178/2019, B9-0179/2019, B9-0180/2019)
Je me suis abstenue sur cette résolution relative aux droits de l’enfant à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. Si ce texte contenait des dispositions que je soutiens pour mieux lutter contre la maltraitance et les violences sexuelles, il contenait aussi des paragraphes inacceptables en matière migratoire, proposant notamment de ne pas tenir compte du statut migratoire (clandestin ou régulier) des mineurs, de rendre impossible leur placement en Centre de Rétention Administratif, pourtant nécessaire afin de procéder à leur reconduite. Je refuse de cautionner un texte qui contient des mesures contraires à l’intérêt réel des mineurs et qui, par son laxisme, encourage de fait les filières de passeurs. Je n’accepte pas le dévoiement de la filière de l’asile et les arrivées massives de mineurs non accompagnés (MNA), en grande majorité des jeunes hommes, sur le territoire de l’Union. En France, nos départements doivent supporter la prise en charge de près de 40 000 MNA, dont certains sont de faux mineurs, pour un coût annuel de plus de 2 milliards d’euros financés par les contribuables. Les États d’origine, essentiellement africains et pour certains considérés comme pays sûrs, doivent assumer leur responsabilité vis-à-vis de leur jeunesse.